A propos de la composition ethnique de la population en France

A propos du changement de la composition ethnique de la population en France à laquelle nous assistons à présent.

Qualifier les mouvements de populations dans la France d’aujourd’hui de « Grand remplacement » est une expression que nous devons à Renaud Camus, mais est-elle fondamentalement exacte ? En réalité, il n’y a pas de remplacement de population pour le moment, mais il y a bel et bien un changement dans la composition ethnique ou raciale de la population en France.
Ce point est incontestable et il est aisé pour tout un chacun de le vérifier.

Ce changement n’est pas, au moment où j’écris ces lignes, uniforme. Bien au contraire, il est variable.

A Paris et dans sa région (Ile de France) il a atteint, non pas son point maximum, mais un point tel qu’on ne peut plus, sérieusement, nier sa réalité. En revanche, le tableau est sans doute moins net à Carcasonne, à la Rochelle ou à Mulhouse.

Cependant, nous avons d’excellentes raisons de croire que cela va s’intensifier en tout point du territoire français.

Je ne compte pas discuter ici dans le détail des raisons et des processus qui conduisent à cette réalité. Je vais plutôt m’attarder à discuter les raisons qui concourent à ce que l’on se trompe aussi gravement sur l’identité des populations qui arrivent massivement en France.

En effet, il y a une particularité française très nette. Cette particularité réside dans le fait qu’en France on désigne les « Arabes » ou les « musulmans » comme étant la population qui provoque le changement ethnique constituant la population française ou la population en France. La seconde expression pourra être préférée à la première.

Mais avant d’en venir à l’examen plus précis et, par conséquent, plus réaliste du phénomène, je vais tout d’abord faire quelques rappels à la fois historiques mais aussi sociologiques s’agissant de ce qui nous occupe ici.

Pour le dire brièvement, mais sans erreur possible, on peut affirmer que la population française est demeurée stable dans la composition ethnique pendant plusieurs siècles. Au nord, c’est-à-dire dans la partie formée par le Nord de la Loire et depuis les invasions franques, la population n’a guère changé même si, il convient de ne pas oublier les invasions Vikings en Normandie. Cependant, leur apport démographique semble avoir été modeste.

Au sud de la Loire, il faut noter la présence continuelle quoique dispersée des « Sarrazins » c’est-à-dire de Nord-africains. Mais cette population a fini par disparaître, non pas qu’elle ait été chassée ou exterminée-comme le fantasme certains-mais ils ont été absorbés par les populations autochtones.

Donc depuis, sans doute, mille ans, la population de la France est demeurée stable dans sa composition ethnique.

Les Juifs ont connu des situations très variées mais quoiqu’il en soit, ils n’ont jamais pesé très lourd sur le plan démographique. Et c’est bien aujourd’hui qu’ils ont atteint en France leur maximum démographique.

Comme les historiens l’ont unanimement établi, c’est à partir de la Seconde moitié du 19ème siècle que les changements de populations ont commencé à affecter la France.
Il faut noter tout d’abord que celle-ci était au 19ème siècle dans un régime démographique extrêmement déprimé.
A la différence des pays de l’ouest européen qui ont connu une poussée démographique très importante, la France, pour sa part était dans un régime démographique atone. C’est une des raisons qui expliquent qu’elle n’a guère participé aux fortes migrations qui ont conduit des dizaines de millions d’européens dans les Amériques, en Afrique ou en Australie eu 19ème et au 20ème siècle.

L’émigration française était si faible que, au final, un territoire français comme l’Algérie a été colonisé plus par des Espagnols, des Italiens, des Maltais etc.. que par des Français.

L’accroissement de la population des pays limitrophes à la France d’une part et le développement de l’économie capitaliste en France, à partir du 19ème siècle d’autre part ont conduit à des mouvements migratoires vers la France, mais aussi – il ne faut pas l’oublier – aux mouvements migratoires internes appelés communément l’exode rural.

Les populations qui arrivèrent en France venaient pour la quasi-totalité des pays limitrophes et ces mouvements demeuraient limités, entre disons 1850 et 1880. Puis la migration de populations issues de pays limitrophes accéléra du début du 20ème siècle jusqu’aux années 1970, pour décélérer pendant la période 1970-1990 pour repartir à la hausse à partir des années 2000. Ce dernier mouvement migratoire quoique toujours européen n’est plus issu des pays limitrophes mais plus lointain (Roumanie, Pologne, Russie etc.). Dans la même période ou presque, c’est-à-dire autour du début du 20ème siècle 1900-1914 puis en s’accélérant après 1914, commencèrent les migrations issues du Sud et pour l’essentiel, issue d’Algérie même si on trouve aussi dans ces époques des Marocains, des Chinois, des Vietnamiens, et quelques Noirs.

Ces mouvements migratoires issus du Sud sont naturellement différends et par les motifs de leur venu mais aussi par l’ampleur de leur effectif, par leur implantation durable en France et également par les statuts juridiques auxquelles ces migrations étaient rattachées.

Pour résumer nous dirons que les populations qui se sont, non pas substituées, mais ajoutées à celles qui se trouvaient là auparavant se décomposent en plusieurs groupes différents selon le critère retenu. Si l’on retient uniquement le critère de l’origine géographique ou, plus simplement, ethnique, on peut alors présenter le tableau de la manière suivante :

  1. les populations d’origine européennes ;
  2. les populations issues d’Afrique du Nord ;
  3. les populations Noires ;
  4. les populations asiatiques (Chinois, Vietnamiens, Cambodgiens) ;
  5. les populations du sous-continent Indiens ;
  6. les Sud-américains ;
  7. les Turcs, Arméniens, et du Caucase.

Si en revanche on retient le critère historique, et par historique, je désigne les circonstances politiques, économiques etc. qui les ont conduits en France, alors il faudrait distinguer d’autres critères qui relèvent de questions comme la domination coloniale, les conflits internationaux, les flux de main d’œuvres exigés par le développement capitaliste.

D’une manière générale, les Italiens, les Belges, les Nord-africains ou les Portugais ont été attirés en France pour des motifs, fondamentalement économiques. Le développement du Capitalisme en France dans des années 1860 aux années 1970 a été extrêmement gourmand en force de travail nécessaire pour en extraire la valeur ajoutée qui est le sang du Capital et de son accumulation.

Les Algériens forment un cas à part puisqu’ils relèvent d’une situation unique : ils sont à la fois venus comme force de travail, comme soldats, comme « sujets de droit français » venus de 3 départements français outre-méditerranéen, mais aussi pour échapper en Algérie aux conditions du système colonial, qui n’existait pas ou plutôt pas autant dans la métropole.

Les Noirs en France sont issus, pour une part, de territoire anciennement français mais pour une autre part – la plus récente et massive – de territoires qui n’ont jamais été français.

S’agissant des Noirs venus dans les années 1970-80 pour les plus anciens et les moins nombreux, leur arrivée relève de la demande de force de travail du Capitalisme français. En revanche, celle massive de ces 15 dernières années est une autre immigration qu’on peut qualifier d’ « importation » de population d’un genre nouveau.

En effet, cette immigration n’a aucun lien ou quasiment avec la France mais, en outre elle n’a aucune espèce de nécessité économique logique. Car dans la France de ces 30 dernières années ce n’est plus insuffisance de la force de travail qui a été notable mais bien évidemment son excès.

Excès de la force de travail qui se traduit par un chômage extrême et qui, c’est évident, dépasse de très loin les ridicules statistiques officielles. Et à vrai dire, presque toutes les statistiques concernant tous les sujets à caractères politiques ou sociales sont soit mal faites soit falsifiées, on pourrait en dire autant des statistiques traitant des questions médicales ou de la pollution atmosphérique.

L’immigration asiatique au sens large c’est-à-dire, issue du sous-continent indien comme du reste de l’Asie (Chine, Vietnam, Philippines etc.) présente la même particularité que la précédente. De par son absence de liens historiques, culturelles ou linguistiques tout comme par son absence totale de nécessités économiques.

En revanche, on peut discerner dans le cas des Chinois une nette révérence politique des autorités françaises à l’égard des autorités chinoises. En effet, ces dernières s’efforcent d’établir partout où leurs intérêts se fixent des diasporas nombreuses. Les Etats qui les refuseraient seraient considérés comme hostiles et ne pourraient pas entrer dans les circuits économiques chinois.

Devant une telle éventualité la plupart des pays, sinon tous, abdiquent. Alors même que cet échange avec la Chine est le plus souvent désastreux. C’est évident pour la France et pour la plupart des pays de l’Europe de l’Ouest.

Il faudra qu’on nous explique un jour pourquoi le monopole des bars tabac par les Chinois en Ile-de-France serait la marque d’un progrès humain, social, politique ou culturelle ou, plus simplement encore, un progrès économique.

Pour résumer les choses, on peut dire que l’origine géographique des populations présente en France est d’une diversité inédite depuis ces 20 dernières années. L’État français dirigé par le personnel que l’on sait est totalement au service de la classe dominante. C’est la définition même d’un Etat. Et les classes dominantes elles-mêmes, qui sont dominées par la logique du Capital, le fameux « Capital automate » de Marx considèrent qu’elles n’ont plus d’attaches nationales ou encore, qu’elles n’ont plus besoin de telles attaches.

La France, comme n’importe quel autre pays, est un lieu géographique mais n’est plus un lieu historique. Et comme, il n’y a plus d’histoire il n’y a donc plus de peuple historique sur un lieu.

Dans la logique des dominants, ce qui a été fait par une population A pourra être poursuivi par une population B. Comme l’histoire n’existe plus, tout ce qui fait l’histoire disparaît à son tour, à savoir : le biologique, le culturel, le religieux, l’artistique, l’architectural etc.

Résumons-nous :

  1. Les mouvements migratoires en France sont relativement anciens, de l’ordre du siècle et demi
  2. Ils sont divers de par leur provenance géographique
  3. Ils ont des causes et des circonstances historiques, géographiques, politiques, économiques différentes, même si parfois elles se recoupent.
  4. Les mouvements migratoires plus anciens selon les cas, ont débouchés sur des statuts juridiques différents et fluctuants.
  5. Les communautés ou groupes nationaux, culturels issus de ces mouvements migratoires ont été littéralement submergés par les mouvements migratoires de ces 20 dernières années.
    Nouveaux mouvements migratoires d’un genre nouveau, à la fois légaux et illégaux.

Cependant, on se rend radicalement compte pour qui observe cette situation et les commentaires qui l’accompagne que quelque chose ne tourne pas rond. Je veux dire par là que ceux qui approuvent ce qui se passe sous nos yeux, comme ceux qui y sont hostiles voient des choses très différentes de celles que nous voyons.

Je passe sur l’incompétence commune et ordinaire que partage les pro comme les anti-migrations. Ils ignorent l’histoire de l’immigration, ses composantes etc.

Par exemple, il est courant que ces abrutis pro ou anti-immigration pensent que les Portugais, par exemple, sont arrivés en France avant les Algériens (qui d’ailleurs ne s’appelaient pas ainsi puisque leur arrivé en France a commencé plus de soixante ans avant l’indépendance de l’Algérie). Autre exemple, ils ne voient pas que ce que l’on nomme aujourd’hui la « question islamique » en France n’existait pas il a 25 ans et, a fortiori, avant. Et comment diable pourraient-ils comprendre ? Pour eux les choses sont simples, il y a une question ou plus surement un problème islamique en France depuis qu’il y a des « musulmans », c’est-à-dire, depuis qu’il y a des « Maghrébins », autrement dit, depuis qu’il y a des Algériens. Finalement, puisqu’il y a de l’Islam en France que depuis 25 ans c’est donc qu’il y a des Algériens en France depuis, seulement 25 ans. La conclusion logique à ce raisonnement foireux tient en ceci que les Algériens et donc les fameux « musulmans » sont les derniers ou presque à être arrivés en France après les Sri Lankais ou les Bengalais mais tout juste avant les Afghans, les Somaliens ou les Sud-soudanais !!!

La réduction de l’Islam à l’Algérien est des plus banales, c’est même systématique au FN devenu Rassemblement Nationale. Ce parti a illustré des affiches de propagande en montrant une France sur un fond de drapeau national algérien, le tout recouvert de mosquée ou de femmes en Niqab. A ce niveau de conneries profondes et incurables, comment pourraient-ils envisager qu’il y ait eu des gens venus d’Algérie sans qu’il y ait eu en même temps le déplorable baratin islamique, et le déguisement islamique qui d’ailleurs est le plus souvent un déguisement néo-islamique.

Et encore, je ne pousserai pas l’avantage en exposant les preuves, pourtant si nombreuses du rôle de l’administration française à l’époque coloniale d’une part et post coloniale d’autre part dans l’islamisation des populations algériennes, à la fois en Algérie, comme en France même.

En réalité, le rôle des puissances coloniales, des puissances impérialistes et leurs services secrets dans le travail d’expansion de l’Islam, en particulier dans sa forme sunnite orthodoxe, n’a pas encore été vraiment souligné et systématiquement étudié.

En tout cas, c’est très facile de vérifier dans le cas de l’histoire de l’immigration algérienne, puis Nord africaine en général en France mais aussi, par exemple, en Belgique.

L’histoire de Molenbeek relève intégralement du processus de coagulation d’intérêts capitalistes, impérialistes et de la Monarchie marocaine à l’époque de règne de Hassan II.

Cette obsession de l’islam et de l’Algérie conduit les observateurs mais, plus généralement ceux qui s’intéressent à ce sujet brûlant en général, à se tromper gravement sur l’identité des derniers arrivants en France et, plus généralement, en Europe de l’Ouest.

Je ne discute pas, ni même ne critique, l’hostilité à l’égard de l’Islam tel qu’il apparaît aujourd’hui aux yeux du monde.

Cette idéologie politico-religieuse est une pure et simple catastrophe pour le monde entier mais, surtout, pour les peuples et les pays « musulmans ». Il suffit d’observer l’état de délabrement économique, scientifique, culturelle, politique ou encore sexuel pour conclure que l’idéologie islamique orthodoxe sunnite constitue une calamité sans nom.

Et faire ce constat puis l’énoncer n’est en rien, ni de près ni de loin du « racisme » ou de l’« islamophobie ».

Islamophobie signifie dans le contexte idéologique actuel une sorte de racisme concentré sur une idéologie politico-religieuse. Or, le racisme porte sur les races réelles ou supposées plutôt que sur une idéologie.

Ce confusionnisme, parfaitement volontaire, est une marque de notre époque. Tous nous devons nous plier aux exigences de l’« antiracisme ». Et comme toute critique de la réalité telle qu’elle se trouve être aujourd’hui peut être qualifiée de « racisme » ou assimilé à lui, plus grand chose ne peut être contestée ni même discutée.

L’obsession anti-islamique et anti-algérienne est généralisée dans l’extrême droite en France. Elle relève de ce que je nomme l’idéologie néo-OAS. L’idéologie néo-OAS est fondamentalement anti-algérienne et par extension anti « arabe » et anti musulmane, elle est pro israélienne, non pas européenne mais pro occidentale, elle est, en outre, pro impérialiste et acquise à l’idéologie capitaliste de la prétendue libre entreprise. Ce sont, fondamentalement, des sarkozystes anti bougnoules. Ce courant néo OAS s’oppose aux pouvoirs en place, en réalité, sur la seule question de l’Islam. Selon les néo-OAS, les gouvernements français en place depuis 20 ans seraient responsables de l’« invasion islamique ».

Mais au crétinisme d’extrême droite néo-OAS, il faut ajouter le discours de l’État français et de sa propagande multiple et nombreuse qui s’obstine à présenter le phénomène migratoire comme le seul phénomène de l’immigration illégale ou comme le seul déferlement des réfugiés venus de Turquie ou d’Afrique du Nord.

Cette présentation des choses permet de ne pas s’arrêter au cœur du sujet, à savoir, l’invasion migratoire réelle légale. C’est-à-dire organisé par l’État lui-même.

Mais l’État français et ceux qui sont ses perroquets affirment contre toutes évidences, que les « réfugiés » qui déferlent sur l’Europe de l’ouest en général et sur la France en particulier seraient des gens venus pour l’essentiel de Syrie. Ils seraient donc d’authentiques réfugiés politiques fuyant les exactions des unes ou des autres forces impliquées dans ce désastre.

Or, il suffit d’observer l’aspect physique de ces réfugiés pour constater qu’ils ne sont pas Syriens ni de près ni de loin.

Ces réfugiés sont, en très large majorité, des sub-sahariens et pour beaucoup d’entre eux, ce sont des gens venus d’Afrique de l’est : Erythréens, Ethiopiens, Somaliens mais aussi du Sud Soudan. Et cette dernière population se distingue aisément au plan des traits physiques cités avant. Mais on peut entendre à la télévision des gens comme un certain M. Dessertine professeur en Finance expliquer l’arrivé de la Liga au pouvoir en Italie par le fait que les réfugiés « Syriens » seraient arrivés massivement en Italie ces dernières années !!!

Ce M. Dessetine est soit très con ou très menteur, au choix.

Il est facile pour quiconque est lucide de constater que :

  1. Il y a bien une invasion migratoire massive et continue depuis disons 20 ans ;
  2. Cette immigration-invasion est très différente par ses causes des migration antérieures ;
  3. Cette migration-invasion n’est pas Nord-africaine, mais fondamentalement et massivement sub-saharienne, c’est-à-dire, Noire ;
  4. Au flux sub-saharien majeur il faut ajouter un flux sud asiatique extrêmement visible (Inde, Bengladesh, Pakistan, Sri Lanka etc.). Ce n’est évidemment pas le fruit du hasard si ce sont ces populations qui déferlent sur l’Europe de l’Ouest. L’Afrique sub-saharienne tout comme le sous-continent indien sont les deux principales zones de l’explosion démographique mondiale massive. Pour ceux qui suivent le sujet, l’Afrique du Nord est, pour sa part, une terre d’émigration massive des sub-sahariens ;
  5. La démographie Nord africaine après un net arrêt dans les années 90 et 2000 est repartie à la hausse sauf en Tunisie. Mais comparée à l’évolution démographique sub-saharienne, l’évolution Nord africaine est insignifiante. Même si le cas égyptien est plus inquiétant, il reste cependant très marginal comparé au cas sub-saharien.

La question du changement de population en France n’est pas déterminée par les Nord-africains mais bien par les sub-sahariens. Ce constat est massif en Île-de-France, il commence à être visible ailleurs aussi. Il est net aussi en Belgique.

Mais l’essentiel n’est pas ce qu’elle est aujourd’hui mais bien plutôt ce qu’elle promet de devenir dans les prochaines années. Non pas dans 20 ans, mais bien dans les 5 prochaines années, au maximum dans les 10 prochaines années.

L’Europe de l’ouest en général et la France en particulier vont devenir des pays Noirs.

Évidemment, l’extrême droite pourrait objecter, si elle admettait la réalité comme elle est, c’est-à-dire comme étant la prépondérance massive et évidente de la présence Noire, que cette réalité et l’Islam sont une seule et même chose et que, par conséquence, la question islamique demeure en tout état de cause le problème le plus important et le plus dangereux pour la France et sa population.

Or, ces gens soutiennent que le phénomène migratoire invasif est, avant tout autre chose, un phénomène d’expansion Islamique. Ils ne voient pas ou ne veulent pas voir que la question de l’Islam d’une part et la question de l’immigration massive subsaharienne sont deux questions différentes. En effet, toute l’immigration des Noirs subsahariens évangélistes, chrétiens ou animistes leur échappe. Même si l’on retient uniquement la dimension confessionnelle de la question, alors il faut constater que la religion évangélique est devenue, de facto, le principal culte « chrétien » en France. Par ailleurs, il faut être particulièrement stupide pour croire qu’au motif d’une appartenance commune à une religion, les « musulmans » formeraient une seule communauté. Comment croire qu’un Sénégalais et un Turc, un Indonésien et un Marocain, un Bosniaque et un Comorien ou encore un Pakistanais et un Somalien puissent former une seule et même communauté ? Il faut être une tête de con d’extrême droite !

En vérité, la partie islamique finira par décliner puis disparaître, en revanche la réalité sub-saharienne elle ne va pas se dissoudre de sitôt, bien au contraire, c’est l’élément blanc qui va finir disperser dans des combinaisons métisses déjà visible en France.

Je dis que le « phénomène » islamique en France et en Europe de l’ouest finira par décliner puis disparaître pour la raison simple et évidente que, il y a 25 ans, ce phénomène n’existait pas et que s’il a pris cette importance, cela tient –ni plus ni moins– à la volonté des Etats concernés et l’Etat français en particulier de créer une réalité non pas Nord-africaine, elle existait déjà, mais bien une réalité islamique. Il suffira que l’Etat change de politique en cette matière pour que l’ensemble du problème se dissolve rapidement.

Je reviendrai plus précisément sur la « construction » du « Nord-africains » comme musulman et sur les causes et les conséquences de cette décision.

Pour conclure maintenant, il faut dire que ce sujet va revenir encore et encore dans les prochaines années. La poussée sub-saharienne absolument spectaculaire ces 20 dernières années et a fortiori, la décennie passée va s’amplifier et avec le concours de l’Etat mais aussi des immigrationistes fanatiques, va devenir la question politique, économique et raciale centrale en France. Il ne faut pas oublier l’extrême droite, qui obsédée par les « musulmans », c’est-à-dire par les Algériens, aura involontairement participer à la propagande étatique, puisqu’au lieu d’instruire les masses du vrai enjeu démographique en cours elle a préféré s’exciter sur un phénomène réel et pénible mais, en vérité, secondaire.

Avec la victoire de l’équipe de France de football, le réel a fait une furieuse intrusion dans le baratin français ambiant. Il est apparu aux yeux du monde entier que l’équipe de France était, majoritairement, une équipe composée de joueurs sub-sahariens, un nombre non négligeable, né en Afrique, ce qui souligne leur très récente arrivée en France.

Cette réalité a été dissimulée en France par un discours « Blind Colour », aveugle à la couleur. Cette ruse ridicule de l’ensemble de la propagande officielle a été réduite à néant par l’écho mondial suscité par cette réalité raciale incontestable et, malgré tous les espoirs de la propagande, non dissimulables. Les commentaires venus d’Afrique sub-saharienne, d’Italie, de Hongrie, du Venezuela (son président), du Brésil ou de l’ancien président Barack Obama, tous sont venus souligner cette réalité. Les uns pour en rire, les autres (Obama) pour s’en réjouir. Bien sûr, cela n’a pas découragé les putes de l’extrême

droite néo-OAS qui ont, à leur habitude, détourné le réel en le maquillant maladroitement en « Afro-musulman ».
Mais un autre évènement, antérieur à celui-ci, a confirmé la lourde tendance dont je parle. A l’occasion de la fête de la musique, le Palais de l’Elysée, c’est-à-dire, la présidence de la République française, a organisé un concert de « musique » par un groupe de Noirs LGBT. Derrière un son électrique, des Noirs placés sur des hauts talons et emballés dans des filets à gigots se dandinaient en tous sens, sur des paroles qui invitaient les auditeurs à se manipuler mutuellement leurs organes génitaux. Et là les putes de l’extrême droite néo-OAS et d’autres avec eux vont avoir beaucoup de peine à y trouver quoique ce soit qui fût, de près ou de loin, « musulman », « Maghrébin » ou « Algérien ».

Ceci étant dit, je peux d’ores et déjà annoncer que la suite va être risible, délectable, apocalyptique et, finalement, misérable.

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